- Notre visa pour le Mexique
Nous avons choisi de traverser la
frontière à Tijuana étant donné que la première partie de notre voyage au
Mexique se passe en Basse-Californie ! En route pour la frontière la plus
traversée du monde ! La Highway amène directement aux bureaux des douanes
mexicaines et nous n'avons alors plus affaire aux douanes américaines. La
voiture passe un scanner avant toute chose, Alexandre et moi devons descendre
pendant que les douaniers surveillent leurs écrans. Il est dimanche matin, la
frontière est bien calme et cela nous semble un bon moment pour régler nos
formalités.
Il est possible de parquer la voiture
juste après le scanner et de rejoindre les bureaux d'immigration à pied. Nous
remplissons le formulaire qui correspond à une demande de visa : la Forma
Migratoria Multiple (FMM) avant de nous acquitter de 26 USD chacun à la banque
attenante. La douanière peut alors valider notre carte d’immigration et nous
ouvre les portes de son pays pour 180 jours.
Une seule chose nous obligera à revenir
vers les bureaux des douanes américaines. Avec un visa B2, il est nécessaire de
laisser aux américains la carte qui a été agrafée dans notre passeport lors de
notre entrée aux US, il y a presque 6 mois. Il permet de leur signifier que
nous quittons leur territoire et ne comptons pas y revenir avant 6 mois au
moins. Je me suis donc faufilée à travers les files de voitures désirant
rentrer aux États-Unis (dans ce sens-là, la frontière est sacrément plus
chargée...) jusqu'à trouver un officier à qui j'ai remis nos cartes.
- Un billet d'entrée pour notre Toyota !
Un permis d'importation n'est pas
nécessaire pour traverser la Baja California. Nous prenons au préalable une
assurance voiture qui est obligatoire pour rouler au Mexique étant donné que
les assurances canadiennes et américaines n'ont aucune valeur ici. Les
formalités d'importation temporaire d'un véhicule peuvent être réalisées dans
les bureaux de la douane de Tijuana mais nous décidons de les faire une fois
que nous serons à la Paz, juste avant de traverser la Mer de Cortez vers le
continent.
Les bureaux de Banjercito auprès de qui il faut réaliser la demande d'immigration temporaire du véhicule sont situés au terminal de ferry de Pichilingue, à côté de La Paz. Il suffit de s'y présenter avec une copie de son passeport, de la carte grise du véhicule, d'une copie du visa. La personne qui s'est occupée de nous a vérifié que nous avions pris une assurance mais n'a pas gardé le document que nous lui avons présenté. Si besoin, il est possible de réaliser des copies dans un bureau voisin pour quelques pesos. Le coût de l'importation temporaire s'est élevé pour nous à 60 $US et nous avons dû laisser 200 $US en garantie (pour un véhicule plus vieux que 2000) qui nous seront restitués à la sortie du territoire, en cas que nous aurions envie de le vendre sur notre route ! Ces montants peuvent être payés en cash mais il faut avoir le montant exact en dollars américains. Sinon, par CB ça marche très bien aussi et la garantie sera remboursée directement sur la carte peu de temps après la sortie du Mexique. Il n'y a plus qu'à apposer en évidence sur le pare-brise la carte d'importation temporaire ! Ce permis se calque sur les dates de notre visa tourisme. Le seul souci que nous aurons eu : notre numéro de série avec ses "0" et son "O". Ici, ils ont trouvé la solution : ils n'utilisent que des "0".
Une fois cette démarche réalisée, il n'y a plus qu'à prendre son billet de ferry pour faire La Paz-Mazatlán et ainsi rejoindre le continent. Pour être considéré comme une automobile normale, le véhicule doit faire moins de 5,6 mètres. Une fois débarrassés des discussions pour expliquer que nous ne sommes pas une compagnie mais que la voiture est bien une voiture de particulier, que ce n'est pas un motor-home (et oui, ils ont réussi à penser que nous avions chambre, salle de bain et cuisine, bref un 2 pièces dans la voiture, ce qui n'est ni vrai ni faux en soi ;-)), notre Toyota a eu son billet comme toute voiture normale pour Mazatlán !
Les bureaux de Banjercito auprès de qui il faut réaliser la demande d'immigration temporaire du véhicule sont situés au terminal de ferry de Pichilingue, à côté de La Paz. Il suffit de s'y présenter avec une copie de son passeport, de la carte grise du véhicule, d'une copie du visa. La personne qui s'est occupée de nous a vérifié que nous avions pris une assurance mais n'a pas gardé le document que nous lui avons présenté. Si besoin, il est possible de réaliser des copies dans un bureau voisin pour quelques pesos. Le coût de l'importation temporaire s'est élevé pour nous à 60 $US et nous avons dû laisser 200 $US en garantie (pour un véhicule plus vieux que 2000) qui nous seront restitués à la sortie du territoire, en cas que nous aurions envie de le vendre sur notre route ! Ces montants peuvent être payés en cash mais il faut avoir le montant exact en dollars américains. Sinon, par CB ça marche très bien aussi et la garantie sera remboursée directement sur la carte peu de temps après la sortie du Mexique. Il n'y a plus qu'à apposer en évidence sur le pare-brise la carte d'importation temporaire ! Ce permis se calque sur les dates de notre visa tourisme. Le seul souci que nous aurons eu : notre numéro de série avec ses "0" et son "O". Ici, ils ont trouvé la solution : ils n'utilisent que des "0".
Une fois cette démarche réalisée, il n'y a plus qu'à prendre son billet de ferry pour faire La Paz-Mazatlán et ainsi rejoindre le continent. Pour être considéré comme une automobile normale, le véhicule doit faire moins de 5,6 mètres. Une fois débarrassés des discussions pour expliquer que nous ne sommes pas une compagnie mais que la voiture est bien une voiture de particulier, que ce n'est pas un motor-home (et oui, ils ont réussi à penser que nous avions chambre, salle de bain et cuisine, bref un 2 pièces dans la voiture, ce qui n'est ni vrai ni faux en soi ;-)), notre Toyota a eu son billet comme toute voiture normale pour Mazatlán !
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